Santé publique : l’ONUSIDA réaffirme sa disponibilité de travailler avec l’OPDAD
La représentante de l’ONUSIDA et les Nations Unies à Addis Abeba, Clémence Assatou Baré s’est entretenue, le 25 septembre, à New-York, avec la présidente de l’Organisation des premières dames d’Afrique pour le Développement, Antoinette Sassou N’Guesso.
En effet, le Dr Clémence Assatou Baré, porteuse d’un message de l’ONUSIDA, est venue féliciter Antoinette Sassou N’Guesso pour son élection à la tête de l’OPDAD, et lui témoigner son soutien, car, l’ONU Sida a-t-elle rappelé, a été le premier soutien de cette organisation des premières dames d’Afrique.
« Nous serons toujours à ses côtés pour veiller à ce que l’OPDAD soit sur la bonne voie et continue à relever les défis que nous avons en Afrique. Nous sommes sûrs que la première dame du Congo est capable de les relever parce qu’elle a de la volonté, d’abnégation, et de courage. En plus, Antoinette Sassou N’Guesso est l’une des pionnières engagées dans cette association, et elle a su garder la lutte contre le VIH au haut niveau des priorités depuis des décennies sur le continent », a déclaré la directrice du bureau de liaison auprès de l’Union Africaine et de la CEA.
« L’objectif initial était de lutter contre le sida, et puis, petit à petit, cette association a montré des résultats palpables. L’Organisation a évolué, et elle embrasse actuellement des thèmes plus larges que le sida, la santé, car elle va jusqu’au développement. Donc, nous nous félicitons de cette nouvelle orientation de l’OPDAD », a affirmé la représentante.
Pour elle, les premières dames sont mieux placées pour faire le plaidoyer dans la lutte contre le sida. « Il faut que les programmes soient prolongés dans la durée pour maintenir les acquis. Nous croyons en cette association, et le fait que c’est Mme Antoinette Sassou N’Guesso qui la dirige, nous sommes très heureux ».
Maintenant que l’OPDAD a un nouveau plan stratégique, avec des axes d’orientation, Clémence Assatou Baré pense que la priorité de l’Organisation Onusienne est de faire en sorte que les premières dames gardent les actions sur le VIH/sida, « que leur plaidoyer soit fort auprès de leurs époux, du gouvernement, des parlementaires, et de nouveaux messages auprès des jeunes afin qu’ils continuent à croire et à savoir que la prévention est inévitable ».
Le VIH, selon elle, « est toujours présent, même s’il y a des traitements. La maladie continue d’arracher la vie des jeunes en Afrique. D’où, la nécessité d’un plaidoyer sur ces questions. Donc, nous comptons sur les premières dames pour faire en sorte que de nouvelles ressources soient mobilisées au niveau national et international afin de continuer à faire face à ce défis ».
Encadré
L’Onusida a été créé en 1996 pour coordonner les actions de huit agences des Nations-Unies spécialisées dans la lutte contre le VIH/Sida, à savoir : le Pnud, l'Unicef, le FNUAP, l'Oms, l'Unesco et la Banque Mondiale, le Pnucid (depuis 1999) et l 'Oit (depuis 2001).
Reposant sur un partenariat public-privé, l’Onusida est, en fait, quasi exclusivement financé par des gouvernements, les Etats-Unis apportant à eux seuls une contribution à hauteur de 26 à 30% des ressources.
On ne peut prétendre combattre efficacement le VIH/SIDA en ne s'attaquant seulement qu’à l'aspect médical. La mission de l’ONUSIDA en tant que principal défenseur de l’action mondiale contre le VIH/SIDA est donc de prévenir la transmission et la Propagation du VIH, d’apporter soins et soutien aux personnes infectées et touchées par la maladie, de réduire la vulnérabilité des individus et communautés face à cette pandémie ; d’atténuer l’impact humain et socio-économique de la maladie.
Yvette Reine Nzaba