Causes que nous défondons

Education et formation.
Au commencement était Le couple Mère–Enfant

La jeune fille mère qui se retrouvait du fait de la maternité dans le monde de la responsabilité adulte, était souvent abandonnée à son propre sort avec un avenir lourdement hypothéqué. La Fondation Congo Assistance a dès sa création fait de cette catégorie de la population son coeur de cible. Il fallait donc donner à cette couche de notre population, quelques chances pour un second départ par le biais d’une formation professionnelle qualifiante et rapidement opérationnelle. La création du centre d’animation sociale pour l’adolescente mère (CASAM) en fut l’une des premières illustrations. Après les tragédies que notre pays avait connues pendant la décennie passée, cette expérience a été récemment reprise à travers le concept de maison école, qui permet aux jeunes filles d’apprendre tous les métiers de l’économie domestique et de s’autonomiser financièrement, afin de répondre à leurs besoins propres et à ceux de leurs enfants. Pointe- Noire et Dolisie, respectivement deuxième et troisième villes de notre pays, ont servi de cadres pilotes à cette expérience qui sera étendue à l’ensemble du Congo, lorsque les moyens financiers le permettront et l’évaluation de l’impact du concept connue. La ville d’Owando dans le septentrion congolais, est retenue pour étendre cette expérience. En direction de l’enfance, la Fondation Congo Assistance, en liaison avec les pouvoirs publics et certaines agences du système des Nations Unies, s’est attelée à créer les conditions d’une remise à niveau du système éducatif congolais. Cela s’est traduit par l’adoption du RENATO, cadre participatif d’évaluation et d’orientation du nouveau cours que doit prendre l’école congolaise. Mêlant la réflexion à l’action, la Fondation s’ouvrant aux expériences réussies ailleurs, a signé en mars 2010, un accord de partenariat avec la Fondation BMCE Bank du Maroc, adoptant une approche multidimensionnelle dans la lutte contre la pauvreté à travers le renforcement de la variable éducation. Cet accord a permis la construction à Oyo, d’une école communautaire sur le modèle Medersat.com de création et de gestion des écoles communautaires en milieu rural. La prochaine étape de cette coopération exemplaire Sud Sud sera la ville de NGO dans la région des Plateaux. En substance et à titre de rappel, la Fondation Congo Assistance a contribué a : § la construction d’un centre préscolaire à Kinkala (Département du Pool) § la réhabilitation du Centre des Mineurs de Louvakou (Département du Niari) § l’aménagement et l’équipement du lycée de Mpaka (Pointe-Noire) § L’équipement en table bancs du collège d’enseignement général de Kintélé (Département du Pool) § l’aménagement et l’équipement de la bibliothèque du lycée de Mfilou § la réhabilitation en partenariat avec Total E§P Congo, du complexe scolaire de Madingo-Kayes (Département du Kouilou) § la remise des fournitures, livres et tenues scolaires à plusieurs élèves du Congo à chaque rentrée scolaire. Il faut noter que la Fondation a récemment remis des kits scolaires aux enfants des populations autochtones à Ouesso dans le dessein de souligner et de renforcer leur appartenance à la communauté nationale. Dans le cadre de sa nouvelle politique de promotion de projets structurants, la fondation a lancé une étude de faisabilité pour la construction à Mfilou Brazzaville, d’un centre moderne de formation s’adressant particulièrement à la jeunesse dans toute sa diversité. Ce centre devrait permettre aux jeunes congolais de recevoir une formation de qualité dans les métiers aussi divers que la menuiserie, la plomberie, la couture, la mécanique, le nettoyage et l’assainissement etc.

Santé
L’indispensable lutte contre le VIH/SIDA

Le Congo Brazzaville a développé une réponse précoce pour réduire la propagation de l’épidémie dès les premières années de la découverte des premiers cas en 1983, avec la mise en place d’un comité de diagnostic et de lutte contre le VIH/SIDA en 1985, d’un Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS) en 1987 et la création à Brazzaville en 1994, du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et du Centre de Traitement Ambulatoire (CTA). Depuis 2002, cette réponse nationale est marquée par un engagement significatif avec la mise en place du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) présidé par le Chef de l’État, l’adoption en 2003 du Cadre Stratégique National (CSN) pour les années 2003-2007, l’intégration de la composante VIH/SIDA dans les programmes de lutte contre la pauvreté, et l’institutionnalisation depuis janvier 2007 de la gratuité des traitements par les antirétroviraux. L’an 2000 a donc été pour la Fondation Congo Assistance, un repère historique et temporel important dans son implication dans la lutte contre le VIH/SIDA. Le constat fait à cette époque montrait que l’épidémie se féminisait avec un taux moyen de 4,7 % chez les femmes contre 3,8 % chez les hommes et un risque de séropositivité plus élevé entre 25- 39 ans chez les femmes et entre 35-49 ans chez les hommes. Cette féminisation de l’épidémie avec les risques réels de transmission du virus de la mère à l’enfant pendant l’accouchement, ne pouvait laisser insensible, la présidente de la Fondation Congo Assistance. En effet, parmi les enfants qui naissaient et qui n’avaient rien demandé à personne, 5 % décédaient avant leur premier anniversaire et les taux de mortalité infantile ont atteint 30 pour mille à Brazzaville et 60 pour mille à Pointe-Noire, villes qui regroupent plus de 70 % de la population congolaise. Face à cette tragédie, la Présidente de la Fondation Congo Assistance déploya son réseau relationnel et après un émouvant plaidoyer en faveur des enfants innocents, obtint des Laboratoires Bohringer Ingelheim la mise à disposition gratuite et pendant cinq ans, d’un médicament essentiel, la Viramune. Cette molécule permet d’arrêter la transmission materno-foetale du VIH. A New-York avec M. Michel Sidibé, directeur général d’ONU Sida Salle d’accouchement de la clinique Maman POTO à Pointe Noire. Fondation Congo Assistance Le programme baptisé « Mon enfant vivra » s’inscrivit dans un processus qui permit : § La mise à disposition des antirétroviraux ; § La pratique des césariennes sélectives ; § L’allaitement artificiel exclusif. La conjonction de ces différents protocoles devait permettre la réduction du taux de transmission de la mère à l’enfant à moins de 2 %. Pour accompagner cet effort, la Fondation Congo Assistance a récolté lors de différentes soirées de charité, les sommes suivantes destinées à soutenir des programmes bien précis : *2001 Paris 106 000 Euros remis au Ministère congolais de la santé et de la population dans le cadre du programme « Mon enfant vivra » ; *2003 Pointe-Noire 150 000 Euros pour l’achat des ARV au bénéfice des malades ; *2008 Paris 450 000 Euros Fourniture de lait artificiel aux mères séropositives et octroi de microcrédit à plus de 600 femmes malades pour des activités génératrices de revenus. *2009 Brazzaville 161 595 Euros Journées de coeur et d’Amour au profit du CNLS Achat d’une unité mobile de dépistage A ce jour, le Programme PTME Microcrédit est opérationnel. L’objectif visé est celui d’autonomiser financièrement les femmes séropositives enceintes ou allaitantes par l’octroi des microcrédits pour la réalisation des projets et autres activités génératrices de revenus. La Fondation Congo Assistance a apporté une garantie financière de 130 millions de FCFA pour couvrir les micro crédits octroyés par la MUCODEC a plus d’une centaine de femmes éligibles au programme. Par ailleurs, la Présidente de la Fondation Congo Assistance qui est membre éminent de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le Sida (OPDAS) profite de cette qualité pour interpeller de