Lutte contre le VIH/sida : l’Opdad prend connaissance de la nouvelle stratégie mondiale
Les conseillers techniques de l’organisation des premières dames d’Afrique pour le développement (Opdad) ont tenu, le 6 juillet, une session d’information virtuelle pour s’imprégner d’un document consacré à la nouvelle politique de lutte contre la pandémie du sida.
La réunion des conseillers techniques de l’Opdad a été marquée par des échanges et des présentations faites, notamment sur : la politique de l’Onu sur le VIH et le sida ; la stratégie mondiale 2021-2026 ; l’initiative « Education Plus ».
S’exprimant au nom de la présidente en exercice de l’Opdad, Antoinette Sassou N’Guesso, le conseiller technique du Congo Michel Mongo s’est réjoui de l’importance que la Communauté internationale continue d’accorder à la lutte contre le VIH/Sida, « malgré la concentration de nos efforts dans une autre bataille du covid-19 ».
« L’adoption d’importants éléments normatifs, à savoir, la déclaration politique des Nations Unies sur le sida, le 8 juin 2021 par l’assemblée générale et la stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026, le 25 mars par l’Onusida témoignent de la volonté d’agir de la communauté internationale pour vaincre le sida d’ici à 2030 », à déclaré Michel Mongo, dans son discours.
« En tant que conseillers des premières dames, nous avons un rôle à jouer pour faire en sorte qu’elles puissent mener une action de plaidoyer important auprès des pouvoirs publics », a précisé le conseiller technique de la présidente de l’Opdad.
Les nouveaux objectifs adoptés lors de la réunion de haut niveau de l’assemblée générale des Nations Unies, le 8 juin dernier, s’engagent à réduire et éliminer le nombre annuel de nouvelles infections à VIH. Il est question aussi, de réduire le nombre d’infection chez les enfants, de mettre fin au sida pédiatrique et d’éliminer toutes formes de discrimination liées au virus d’ici 2030.
Par ailleurs, en Afrique subsaharienne, un engagement a été pris pour réduire le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes d’ici 2025.
En outre, la stratégie mondiale se fixe sur la lutte contre les facteurs sociaux et structurels. La déclaration politique souligne également le besoin de s’attaquer aux obstacles structurels, aux discriminations, à l’inégalité entre les sexes, à la criminalisation, au sous-financement et à l’exclusion des personnes très vulnérables vivant avec le VIH.
Réunies au sein de l’organisation des premières dames d’Afrique contre le sida (Opdas), devenue l’organisation des premières dames d’Afrique pour le développement (Opdad), les premières dames d’Afrique ont joué un rôle déterminant dans la concrétisation des engagements politiques de 2016 sur le VIH en les traduisant en action. Depuis sa création en 2002, l’organisation a beaucoup investi dans la riposte au sida dans le continent.